Au cœur de la taïga sibérienne, là où les températures figent le vacarme et où les arbres murmurent dans la psyché, une démodée chamane vivait à l’écart de tout. Elle n’utilisait ni cartes ni tarots, ni écrans ni voix pour prédire. Son art reposait sur une résine d’origine inconnue, qu’elle extrayait d’arbres blessés penda
Lorsque la chamane allumait le feu, le vacarme devenait plus dense que l’air glacial. La hymen bleue naissait légèrement, de façon identique à un essence gelé libéré de la résine, s’élevant avec une lenteur hypnotique. Ce n’était pas un pyrotechnie habituel. Il ne chauffait pas, ne crépitait pas, ne fumait pas. Il dessinait. Chaque
Le vent s’intensifia dans la clairière, embrasant des tourbillons de feuilles mortes à proximité d’Élora et Darel. Le cercle de perles naturelles semblait vibrer marqué par un sens invisible, comme par exemple si des éléments cherchait à passer des au plus bas de la destinée. La voyance gratuite ne laissait jamais sa place au fatum, et
La forêt s’étendait à lésion de vue, une mer d’arbres millénaires où l'éclairage filtrait à souffrance par l’épais feuillage. Dans cette immensité verte, tout bruissement, n'importe quel craquement par-dessous leurs pas semblait chargé d’un sens secret. Élora avançait avec prudence, sentant l’air vibrer à proximité d’elle
Dans l’ombre des lanternes vacillantes, le théâtre de Kyoto s’élevait dans un silence original. À l’heure où la grande ville s’endormait par-dessous la lumiere pâle de selênê, c’était ici que se jouaient les drames les plus anciens du Japon. Sur la scène, des praticiens masqués, vêtus de soie et de brocart, incarnaient des anc